La direction financière, mauvaise élève de la digitalisation ? Ça coince pour la clôture financière !

En France, la DAF a la mauvaise (et gênante) réputation d’être en retard sur la digitalisation. Pas assez de temps pour entamer sa mue ? Trop de risque à migrer ? Manque de ressources ? Quelles que soient les raisons, ce retard peut vite freiner les échanges avec les autres services. Et lorsque la clôture arrive et qu’il est temps de collecter l’information en interne, ça coince !

Alors, comment sortir la tête de l’eau et préparer sa clôture financière en toute sérénité ?

Digitalisation, la DAF a du retard !

Une étude réalisée par le cabinet BearingPoint fait ressortir un niveau de digitalisation assez faible au sein des fonctions finance. D’après le système de scoring développé par le consultant, la DAF affiche un indice de maturité digitale de 4,9/10. En France, le bilan est encore moins bon, avec un score de 4,6/10 seulement. Pourtant la direction financière à un rôle important de prescripteur du changement de pilotage des projets digitaux !

Une seconde étude, celle-ci menée par la société Trintech, pointe le fait que 78% des services financiers des entreprises n’ont recours qu’à une automatisation minimale (exportation des feuilles de calculs de l’ERP) ou encore en développement (macros Excel et RPA).

Dans ce contexte, impossible de faire circuler l’information de manière fluide et fiable…

Clôture financière, comment échanger lorsque les autres sont déjà digitalisés (ou pas) ?

Et c’est bien là qu’est le problème. La clôture repose sur une collecte de données fiables et traçables, afin de réaliser des enregistrements de qualité. Sans digitalisation, pas d’automatisation, tout se fait « à la mano ».

Concrètement ? Les équipes fiscales et comptables relancent leurs collègues, partent à la pêche à l’information, et contrôlent les justificatifs. Le tout par mail, par téléphone, ou lors de réunions à rallonge, alors que les équipes sont déjà surchargées en période de clôture.

Quand les autres services ne sont pas digitalisés, c’est un chantier stressant et chronophage. Mais quand ils sont déjà équipés d’outils qui dématérialisent leurs documents, c’est encore pire ! Il faut extraire l’information, et l’envoyer sous format Excel ou la retraiter : le sentiment de gâchis et de contre-productivité peut même décourager des équipes métiers très sollicitées lors de la clôture.

Ce qui change avec la digitalisation ?

La digitalisation change absolument tout. Une solution de Business Intelligence collaborative, par exemple, est directement branchée aux outils métiers grâce à des connecteurs qui vont puiser dans les logiciels internes (ERP, logiciel comptable, CRM, fichiers plats) ou externes (Google Analytics, Open Data, etc.).

La phase de collecte et de contrôle est entièrement automatisée. L’information est centralisée et traçable, prête à être exploitée par les comptables et les fiscalistes. Une seule donnée, à un seul endroit, pour tous. Voilà les conditions pour une clôture *financière plus sereine !

Et ce n’est pas tout, la DAF peut capitaliser sur les fonctionnalités de ce nouvel outil pour générer ses dashboards et simuler ses forecasts. De quoi transformer une simple obligation réglementaire en véritable opportunité de pilotage.