PME : le suivi de trésorerie peut vous aider face à ces 5 situations
La gestion de trésorerie, perçue à tort comme un sujet impropre à la création de valeur, est en réalité une thématique clé pour les PME. Les chiffres vont d’ailleurs dans ce sens : près de deux tiers des défaillances d’entreprise résultent d’une gestion inadaptée de la trésorerie ! Dès lors, le suivi, la prévision et l’optimisation de la trésorerie représentent des missions prioritaires. Nous nous intéressons ici aux difficultés rencontrées par les PME du fait d’un suivi inadapté de leur trésorerie.
N°1 – Le fonds de roulement
Le besoin en fonds de roulement est une matière mouvante. Peut-on être certain que ce BFR ne va pas évoluer d’ici 3 semaines, 3 mois, 6 mois ? Une variété de facteurs va peser sur ce BFR, et les ignorer en tant qu’indicateurs peut réellement poser des problèmes : il devient alors impossible d’identifier des leviers d’optimisation ou de créer des alertes. Vous ne voulez pas subir ce BFR, mais au contraire le maîtriser !
Plus qu’un tableur Excel chronophage, source d’erreurs, et ne fournissant pas de vision en temps réel, la digitalisation de la gestion de trésorerie offre ici une opportunité. Celle-ci va commencer par la synchronisation bancaire : la plateforme se connecte aux comptes bancaires, aux outils comptables et de facturation de la société. Résultat ? Vous profitez d’une vision claire de la trésorerie à jour. L’autre avantage de la digitalisation, c’est la catégorisation automatique des flux décaissement/encaissement, qu’ils soient monitorés par l’utilisateur ou ordonnés par des fonctionnalités automatisées. Enfin, autre facteur de gain de temps et d’aide à la décision, il est possible de disposer d’un comparatif de la position de trésorerie en temps réel avec le budget prévisionnel.
N°2 – La crise de croissance
Prenons l’exemple d’une PME qui gère bien ses finances, aux revenus modestes et réguliers, et qui voit son activité exploser du jour au lendemain. Pour répondre à la demande, elle va subitement investir, recruter et gonfler ses stocks. Problème : les recettes vont être bien inférieures aux dépenses à court terme – le temps de former les équipes et de bien commercialiser les nouveaux produits ou services.
Comment le suivi de trésorerie peut éviter ces écueils ?
D’abord, en amont ! En effet, l’activité explose, d’où l’impératif, pour le trésorier, de contrôler les risques sur le cash. Grâce à un outil de suivi, la direction financière définit ses KPIs clés et crée des alertes en cas de dépassement de seuils. Aussi, les tableaux de flux de trésorerie lui permettent d’avoir une vue claire sur l’évolution de sa position nette et de réaliser des prévisions pour anticiper les investissements. Enfin, elle peut facilement croiser les données de l’entreprise pour mener des analyses avancées et bénéficier d’une vue consolidée des comptes. La communication entre les métiers et la prise de décision est ainsi facilitée.
N°3 – Le déficit de rentabilité
La capacité de l’entreprise à générer une marge confortable est évidemment une donnée financière clé. La rentabilité peut être limitée ou négative (pertes) pour des raisons diverses et variées : charges d’exploitation trop élevées, stratégie de pricing inadéquate, dépenses marketing mal calibrées, etc. Toujours est-il qu’en cas de déficit de rentabilité, la trésorerie ne tient que sur un fil. Au moindre imprévu (retard de paiement d’un client, lente rotation des stocks), elle peut se retrouver à zéro !
Grâce à une solution de gestion, le trésorier est en mesure d’agir sur les différents cycles que sont les Achats, les Stocks et les Ventes. Sans devoir réaliser des analyses ponctuelles de chiffres issus de tableurs, il est directement alerté sur des positionnements de prix inadéquats ou des charges optimisables.
N°4 – Les délais de paiement excessifs
Dans le but de conserver de bonnes relations avec leurs partenaires, les entreprises accordent souvent des délais de paiement à leur clientèle. Cela n’est pas sans risques pour la trésorerie. Admettons qu’une PME bénéficie d’un délai de 30 jours pour payer son fournisseur, mais qu’elle ait aussi accordé à ses propres clients un délai de 45 jours pour encaisser leurs paiements : ce décalage de 15 jours, rattachable à la problématique des BFR, fera passer la trésorerie dans le négatif. Il revient donc au trésorier de surveiller ces différents flux et ainsi aider à optimiser les délais de paiement fournisseurs/clients pour qu’ils coïncident, l’objectif étant qu’il n’y ait pas de décalage de trésorerie.
N°5 – Les stocks surabondants
La règle est simple : les stocks coûtent de l’argent à l’entreprise. Tout ce qui est immobilisé, non vendu, représente des investissements qui se déprécient avec le temps. A fortiori lorsque les biens sont périssables ou sujets à des effets de cycle (comme dans le prêt-à-porter). Pour le trésorier, l’objectif est donc de bien mesurer cette perte de valeur et de soutenir la supply-chain dans le choix des bonnes dates et quantités à commander. Une fois encore, l’utilisation d’un logiciel va faire gagner un temps important à la PME pour optimiser cette rotation des stocks. Elle pourra aussi prévoir des scénarios probables en fonction de l’évolution des données sectorielles de marché remontées vers la plateforme logicielle.
Une solution de Business Intelligence s’impose comme le compagnon idéal de la direction financière, qu’il s’agisse de suivi régulier de trésorerie, mais aussi et surtout de prévisions de trésorerie. Plus que la vue précise des flux de cash-flow, c’est bien la fiabilisation des prévisions budgétaires qui va permettre aux PME de bénéficier des moyens financiers de leur croissance à chaque instant.
Pour en savoir plus, cliquez ici